Spasmes, c’est un 360 ° autour d’un portique autonome,

un dispositif sonore original basé sur la spatialisation du son,

une création hybride à la frontière entre théâtre et cirque ;

 

Spasmes, c’est un geste poétique sur la noirceur du monde,

un acte féministe à la mémoire de toutes les “enfermées”, de toutes ces femmes oubliées, victimes du patriarcat, accusées d'hystérie,

un cri d’espoir pour transcender la réalité et émouvoir le spectateur ;

 

C’est un huis clos, une table, un trapèze, un corps qui se débat,

un cri de rage amer qui s’essouffle,

le sang qui bat aux tempes ;

c’est une voix qui oscille entre chant et râle,

trois micros qui samplent, distordent et font résonner les bruits de l’isolement ;

 

c’est, Elle, une femme confinée en un lieu non défini, qui subsiste à sa table, prisonnière ? malade ? folle ? ou tout simplement humaine ? Tous ses muscles tressaillent, les tremblements l'envahissent, elle sursaute. Les cordes s'entremêlent, des nœuds se forment, l'étau se resserre. Un dernier soubresaut, comme l’apaisement bref et solitaire des larmes ?